Le Barré 6 est arrivé !

Le Barré 6 est arrivé !

Le numéro 6 est arrivé. Pour avoir une petite idée de ce que donne la bête, voilà l’édito et le sommaire. Ce sixième numéro sera disponible dans toutes les bonnes librairies car maintenant Barré est diffusé par Hobo !

vendredi 16 juin 2017 ()

ÉDITO « On ne peut indéfiniment produire un journal avec des grands sentiments »

« On ne peut indéfiniment produire un journal avec des grands sentiments ! » Pas mal, non ? Bon, ce n’est pas de nous mais du magazine alternatif canadien Mainmise, qui a œuvré de 1968 à 1978 (cf Barré n°5). Si l’équipe Barré reste bénévole et pleine de ces « grands sentiments », un virage important a été pris pour ce sixième numéro. Nous avons en effet choisi de faire appel à un distributeur et pas n’importe lequel : Hobo diffusion, qui promeut l’édition indépendante, engagée et contre-culturelle.

Le magazine est donc disponible en librairie grâce à Hobo côté diffusion et Makassar pour la distribution. Ce choix a forcément un coût mais Barré, qui avance avec la passion comme carburant, ne pouvait pas continuer avec une distribution « maison », qui était jusqu’ici notre point noir. En plus de n’être pas très bien effectuée, celle-ci nous demandait une énorme énergie. A force de pomper dans les ressources de l’équipe, la balance entre plaisir et contraintes commençait à dangereusement se déséquilibrer. Nous prenons donc un risque, mais inévitable pour pérenniser Barré.

L’accouchement de ce numéro fut difficile en raison de la mise en place de ces changements majeurs, dans des journées qui ne sont pas extensibles. Mais cela ne nous a pas empêché de fouiller ici et là, et nous sommes très fiers de ce numéro qui montre comme toujours que Barré n’a pas de frontière avec la déroute de Monsanto au Burkina-Faso, l’éclosion des salles de shoot au Danemark et le fonctionnement d’une équipe de foot destinée aux migrants en Allemagne. Nous avons également pris la direction de Venise, une ville à l’image de nombreux pôles touristiques : des musées à ciel ouvert qui n’ont de ville plus que le nom. Ce reportage permet de suivre les derniers habitants qui luttent pour rester dans la Sérénissime. Enfin, ce numéro propose une plongée au cœur de la psychothérapie institutionnelle du Château de La Borde. Avec Barré, on a justement suivi la ligne directrice lancée par le fondateur des lieux, Jean Oury : « Quand quelque chose fonctionne trop bien, il faut changer, pour ne pas que ça rouille. » Bon, nous ça ne fonctionnait pas trop bien mais il fallait bien éviter que ça rouille quand même !
L’équipe Barré

Le sommaire :

[Burkina Vs Monsanto] Au Burkina-Faso, Monsanto a filé du mauvais coton
[Danemark & prévention] Toxicomanie : une stupéfiante ambulance a ouverte la voie
[Art brut & sérigraphie] Dernier Cri : "On a rendu ses lettres de noblesse à la sérigraphie"
[Psychothérapie institutionnelle] La Borde : une utopie psychiatrique depuis 1953
[Exclusion & liberté] Les ermites de Vincennes
[Culture & politique] Franck Lepage : "Les conférences gesticulées, une psychothérapie politique"
[Logement Vs tourisme] Venise n’est pas encore sortie de l’auberge
[Football & intégration] Roter Stern : à Leipzig, les migrants ont leur équipe
[Focus Comics] Jim Steranko, de disciple d’Houdini à super-héros
[Focus Littérature] Sylvain Prudhomme : "La vraie vie est tellement plus puissante"
[Fais le toi même] Fabrique ta platine d’essai

Et, découvrez des inter-articles : "L’anti-distothèque idéale 80", "Quand la presse dérange" et des mots croisés.
La photo de une est tirée du reportage de Samuel Bregolin à Venise.

Pour commander le numéro 6 de Barré (172 pages - 10 euros) :

Il est également possible de commander directement l’AN II (n°5 + n°6 + n°7) :

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